Je mets à la disposition de ceux que cela intéressera, mon "CV de ‘Hazannout". Je l’avais rédigé à la demande d’un président de communauté.
Une fois, dans une communauté, le rituel et les minhaguim ne collaient pas avec ma perception de la ‘Hazannout. Il est évident qu’aucun ‘Hazan ne peut imposer des chants qui ne correspondent pas à la communauté. Cependant, il est tout aussi ridicule d’appeler un ‘Hazan pour ses qualités de chanteur et la beauté des airs qu’il propose au kahal pour lui signifier, au final, qu’il faudrait qu’il chante autre chose que ceux pourquoi on le fait venir… Beaucoup de communauté en France se vide de leur fidèle par manque de conviction à la prière. Certaines communautés vielles de plus de 100 ans ne trouvent plus de fidèle. Or dans ces mêmes communauté, des mouvements juifs s’établissent en parallèle, comme souvent le font les Loubavitch ou certaines synagogues séfarades, et attirent les même fidèles de ces vielles synagogues. Pour quelles raisons ? Car ceux qui prient, le font avec cœur, et Emouna. Même si les airs ne correspondent pas toujours au vécu de la communauté, ces airs, parfois nouveaux, agissent sur le cœur des gens car ceux qui les mettent en avant, les Chalia’h Tsibour, transmettent leur propre ressenti. Je me rappelle un jour avoir été engagé pour Pessa’h dans une synagogue dont le rite était oranais. On m’avait demandé de faire tel ou tel air, ce qui commençait à m’agacer. Car je connais bien la « mécanique » des assemblés, et j’ai la capacité de ressentir comment ma prière passera. Et je sais aussi quand elle ne passe pas. Mon but est de faire vibrer la communauté qui est en face de moi. Je ne m’amuserais pas à essayer, par exemple, de chanter une prière très orientale devant une assemblée ashkénaze. Cependant, si c’est seulement cet air qui me vient devant une telle assemblée, je la modifierais vocalement pour la lisser et lui enlever les variations excessives qui agacent beaucoup les ashkénazes. Dans cette synagogue oranaise, on me demandait d’insister sur tel ou tel. Un homme qui me connaissait et m’avait entendu est allé parler au président et lui a dit ceci: « Ecouter, je le connais bien, il est de ma synagogue d’origine, si vous le laisser il vous enchantera, si vous lui réclamé des choses, vous raterez une belle prière ». Je remercie cet homme pour sa confiance. J’ai finalement entonné des airs et parmi eux j’ai fait des airs oranais sans le savoir qui n’avait pas été chanté dans cette synagogue depuis des années. Dans tous les cas, toi que la ‘hazannout intéresse rappelle-toi toujours : On ne peut pas plaire à tout le monde.
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