Les deux conceptions de la Techouva :
1. Techouva faute par faute :
Cette Techouva sied parfaitement à la définition réelle de la Techouva. En effet, les fautes peuvent être multiples et variées. Elles peuvent être dirigées contre Dieu ou contre son 
prochain. Par exemple en ne remplissant pas son devoir de mettre les tefiline, on éprouve la patience de Dieu, et en ne rendant pas les 50 euro que mon prochain m’a prêtés, on éprouve la patience de son prochain !
La fête de Roch Hachana et Kippour sont les occasions de faire un bilan sur l’année et de chercher avec minutie, dans les détails, Mitsva par Mistva, Avera par Avera. Celles qui doivent subir une correction sont celles qui sont soumises à une Techouva. Et plus l’homme saura dans quelle Mitsva il doit s’améliorer, quelle Avera précise il doit corriger, plus il agrandira son mérite d’être agréé par le pour obtenir le pardon divin.
2. Techouva global :
La Techouva global, est certainement la plus connue. Elle consiste à faire, non pas un bilan sur l’année mais un bilan sur le chemin qui un jour a été pris par une personne et qui commet, dès le départ de ce chemin une succession d’erreur dirigée essentiellement envers Dieu et parfois aussi envers son prochain. Mais ces erreurs peuvent être mis sur le compte de l’ignorance avec une certaine sincérité de celui qui, un jour, se rendant compte de la mauvaise posture intellectuelle ou spirituelle ou même matérielle dans laquelle il se trouve, 
déclare finalement : « Je ne savais pas, il faut que ça change ».
Une personne peut donc un jour prendre conscience qu’il est dans l’erreur et que cette erreur répétée depuis de longues années doit cesser. Il va donc entamer un processus de Techouva, une Techouva global où se mêlent un enthousiasme et une réelle conviction de la nécessité de changer de tout au tout et de revenir radicalement et sans détours vers la source, vers la Thora.
On appelle alors celui qui fait « Techouva » un « Baal Techouva ». Une grande ferveur va donc animer le candidat pendant quelques années où il va presque tout abandonner de son ancienne vie spirituelle ou intellectuelle et parfois aussi matérielle. Il va s’adonner à l’étude de la Thora sous tous les aspects possibles et ainsi rattraper le retard accumulé dans sa connaissance de la pratique juive pour que, à son tour, il puisse enfin pratiquer au mieux et le plus rapidement possible.