Tout le monde connait une personne qui un jour a fait Techouva, qui a regardé son mode de vie et s’est dit en lui-même comme à ses proches : « Il faut que ça change ! » Pour quelle raison, par exemple, une fille qui allait régulièrement en boite et avec qui on pouvait s’éclater, qui se dandinait en mini jupe sur un « dance-floor », peut, l’année suivante, être vue avec une tenue d’une grande pudeur, s’interdisant non seulement d’aller en boite mais aussi de faire la bise aux garçons? Pour quelle raison, autre exemple, un garçon qui mangeait tous les midis au mac-do, peut un jour devenir le plus grand ardent défenseur de la cacherout ? Celui-ci refusant, en portant Kippa et Tsitsit, par exemple, de boire un verre d’eau dans un café commun. Les raisons profondes du changement d’une personne ne peuvent pas se résumer simplement. Chacun à ses raisons liées à son parcours personnel. On peut, pour trouver une raison à cette fille qui allait en boite par exemple, imaginer que ce qui l’a poussée fut le dégout d’un homme en qui elle était tombée folle amoureuse et avec qui une relation sérieuse, voire un mariage était envisagé. Or, la veille des fiançailles, son amoureux est surpris dans le lit d’une autre… imaginez la blessure ! Dans son cas, pour comprendre ce qui s’est passé il est vrai que des réponses existent dans la Thora, et parce que ce genre d’histoire est finalement très commun, peut-être que le changement de comportement apportera à cette demoiselle un homme qui ne la trahira pas de cette façon… En cela, dans cet exemple, cette fille choisira la Techouva, car au-delà de la blessure, du sentiment de trahison, elle percevra aussi l’impression que Dieu n’est pas pour rien dans ce qui lui arrive. La Techouva, pour elle, consistera à faire de Dieu son allié pour lui éviter ce type de problème à l’avenir. Pour l’exemple de ce garçon qui aime le hamburger, peut-être que sa raison est d’ordre hygiénique. Ce garçon, par exemple, a pu un jour manger un hamburger et arrivé à la moitié de sa consommation il se rend compte qu’une queue de souris est intégrée à la viande. Le choc provoqué par ce dégout, l’incite à se tourner vers des règles proches de l’hygiène, bien qu’elles n’aient rien à voir avec l’hygiène, la cacherout. Et de fil en aiguille, il se résout à changer lui aussi de tout au tout, plus jamais il ne veut être choqué de la sorte. Remarquez qu’il aurait tout aussi bien pu devenir végétarien mais dans cet exemple il choisit la Torah. Tout ses exemples, illustrent la complexité autour du choix qu’une personne va être amenée à prendre pour évoluer religieusement. Dans ces exemples, les raisons sont liées à un choc émotionnel, un dégout, mais ce n’est pas la seule raison. L’évolution religieuse peut avoir d’autres origines : La réflexion intellectuelle, l’étude des faits historiques et religieux, la découverte de notions judaïques jusqu’alors inconnues par une personne, l’observation du comportement exemplaire de certains religieux etc. Toutes ces situations et encore bien d’autres peuvent aussi amener au retour vers la source, vers la Torah. Il n’y a pas de parcours « type » pour expliquer un cheminement personnel et personnalisé à chaque être humain pour en arriver à la Techouva. L’être humain n’est pas un mouton même si Dieu est notre berger. Bééééééééééééé :) Mais s’il est vrai que le cheminement qui pousse une personne à s’interroger et à se remettre en question est unique, une fois qu’il prend le chemin, oui, il est bien nécessaire d’avoir un guide car ce chemin est bien connue des maitres de Torah.
Certains sont parfois attirés par la Torah et la volonté d’améliorer leur rapport avec le judaïsme, sans trop s’en rendre compte. Cela peut être mis en évidence par de simples envies : Une envie simple et innocente de faire un vrai Chabbat, une autre envie d’éviter la sandwicherie du coin, même si c’est pourtant très bon, une autre fois, le désir d’aller à la synagogue se ressourcer. Bref, les occasions ne manquent pas et il y a tellement de lois juives qu’on ne peut pas les fuir toutes. Et pourtant, cette envie de bien faire ou de mieux faire est retardée, empêchée par des facteurs sociologiques ou environnementaux, ou aussi par le simple manque de connaissances… Par exemple : On veut manger cachère, mais sa coûte cher, les restos cachère, comme les produits strictement cachère vendus dans les commerces spécialisés sont simplement trop cher et font exploser un budget déjà bien entamé par les crises économiques. Ou plus simplement, la sandwicherie, non cachère, est juste en face de bureau à prix très compétitif alors que la version cachère est non seulement trop loin mais en plus de l’effort de s’y rendre, il faut payer le double. On voudrait profiter du repos de Chabbat dans l’ambiance familiale, mais que nous demande la Torah ? Arrêter de travailler ce jour ? Mais pour certains, travailler ce jour est une question de survie économique. Par exemple, un patron qui m’engage dans son entreprise exige ma présence le samedi, sans cette présence, il ne m’engagera pas. Mon magasin de vêtement tourne à plein régime ? Mais le jour ou mon chiffre d’affaire fera les meilleurs recettes, c’est le samedi… etc. Les exemples ne manquent pas. Il y une multitude de facteurs économiques, pratiques qui empêchent celui qui est « tenté » par la Techouva de s’y plier pleinement. Ces facteurs sont en général d’ordre matériel. Le besoin de gagner de l’argent, de réussir à des examens qui se déroulent le samedi, le désir d’aller plus vite etc. Tous ces facteurs sont d’ordres matérialistes. Ils correspondent aux besoins du corps mais au delà, il s’agit de répondre aux besoins que notre corps réclame par la facilité dans l’action. Apres tout, lorsque l’on voit les non-juifs gagner leur vie le samedi, pour nous, juifs, devrions-nous ne pas pouvoir en profiter ? Quand on voit un non-juif se délecter d’un sandwich au jambon 4 fois moins cher que la version cachère à base de veau, pourquoi mon corps devrait-il se priver de cette délectation ? Tout en gardant un peu de monnaie pour l’achat d’un dessert… Tous ces facteurs sont donc à la fois d’ordre matériel mais en réalité, ils correspondent aussi à une insuffisance spirituelle que la société encourage. On peut faire une analogie avec le problème de l’obésité. Ce problème est lié notamment, par l’apport trop riche de sucre dans la nourriture quotidienne. Si l’on résume le problème au niveau simplement de la boisson, lorsqu’une personne va manger quoique ce soit, il voudra à un moment, se rafraichir la gorge et se désaltérer, quoi de plus naturel. Pour cela, il a le choix, grâce à Dieu et aux innovations de la société à une multitude de boisson. Mais certaines de ces boissons sont parfois privilégiées par rapport à un simple verre d’eau. Par exemple, combien d’enfants vont-ils préférer un verre de Pepsi ou de Coca alors qu’en réalité le corps a seulement besoin d’eau ? La question est de comprendre pourquoi le corps a besoin de Coca ou de Pepsi, pourquoi le corps réclame ces boissons alors qu’il pourrait se suffire d’eau ? La réponse est dans la publicité et le matraquage spirituel qui va avec. Les enfants s’identifiant à la publicité vont se diriger vers ces boissons et les désirer en s’identifiant à ce que la publicité permet de croire. Le Coca ou le Pepsi est souvent bue, dans la publicité, par de magnifique mannequin, homme ou femme. Alors l’enfant s’identifiera à la fois par le désir de fabriquer un corps de mannequin, et par le désir de boire. La soif sera associée au désir de modeler le corps. Sauf que la réalité du Coca c’est d’enrichir son corps en sucre, un point c’est tout… Et le piège psychologique proposé par la pub se referme. Lorsque l’enfant boira de l’eau, il n’aura pas l’impression d’avoir bu et bien que le corps n’ait plus besoin de se désaltérer, il écoutera son esprit manipulé, associé au corps, qui réclamera sa dose de sucre abusive. On peut identifier de nombreux problème spirituel sur la base de ce modèle. En effet, le spirituel est transformé par le corps, le matériel. Mais cette transformation n’est pas toujours naturelle, elle est le fait de la publicité, sur des affiches, sur toutes sortes de support, internet, dépliants, radios etc. Ainsi, s’il est vrai que le corps réclame, l’esprit, parfois n’en peu plus et exprime alors le désir sincère de la Techouva, mais tant que l’esprit est simultanément manipulé par toutes sortes de medias et d’influences extérieurs à la réalité du corps, le corps prend le dessus sur l’esprit affaiblit. Et si je vous apprends que les publicitaires engagent des psychologues professionnels, avec l’aide d’analyse d’IRM pour voir comment le cerveau réagit selon tel ou tel position d’un produit sur un écran ou affiche… Il ne faut plus douter sur l’origine du mal-être que vivent tous ceux qui, sans se rendre compte, sont pris dans un engrenage psychologique.
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