La kabbale est une matière d’étude qu’il ne faut pas prendre à la légère. Il s’agit, la plupart du temps, de l’étude des secrets de Dieu. En fait, il s’agit plutôt de ce que Dieu préfère cacher à l’homme tant qu’il n’est pas prêt à affronter certaines vérités du monde. Le problème avec les secrets c’est ce qui n’est pas clairement révélé, n’importe qui pourrait s’amuser à en dévoiler des parties, avec ou sans erreurs. S’il y a des erreurs dans l’interprétation de la Kabbale, très rares sont les rabbins capables de cerner l’amplitude de l’erreur d’un étudiant lambda ou d’un pseudo-cabaliste. Les sages expliquent à ce propos que celui qui veut étudier les secrets de la Torah, la Kabbale, doit d’abord terminer un cycle d’étude de 40 ans dans les matières juives classiques. En réalité, si une personne veut se lancer dans la Kabbale, elle le peut à ses risques et périls. J’ai l’habitude de dire personnellement que toutes les matières juives sont là pour nous apprendre à marcher droit et à garder les pieds sur terre. Or la Kabbale permet d’ouvrir une fenêtre sur le ciel et ses secrets, ce qui a pour conséquence de perdre pied avec le sol, de se déconnecter de la réalité du monde. Pensez donc à ceci : Comme de toute façon les secrets divins nous seront dévoilés le jour de notre enterrement, lorsque l’on sera au ciel, c’est une grande perte de temps d’étude sur les autres matières ; celle-là même que Dieu veut nous voir maitriser un jour. D’un autre coté, pour les initiés seulement, elle est un éclairage sur l’interprétation de la Torah. Combien de gens sont simplement devenus fous lorsqu’ils se sont lancés dans l’étude de la Kabbale. Il n’y a qu’à comptabiliser le nombre de sectes illuminés qui se réclament de son étude, juives ou non-juives d’ailleurs, pour se faire une idée. C’est donc une matière majeure du judaïsme, elle aussi, mais à condition d’en avoir finit avec tout le reste, pas moins de 40 ans d’études préparatoires dit le Talmud. Une petite comparaison avec des matières modernes permet de comprendre l’erreur de se lancer dans son étude sans avoir préalablement été préparé par le Talmud. Essayer de comprendre la Kabbale, c’est un petit peu essayé de comprendre la composition d’un électron qui se déplace dans un champ électrostatique, sans n’avoir jamais compris que pour allumer une ampoule, il faut déjà apprendre à tourner le bouton d’un interrupteur.
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