Parcours de la Conversion:

Parcours facile et difficile de la conversion au judaïsme :

Le judaïsme n’est pas une religion prosélyte, pour cette raison, il y a une réelle difficulté pour un non-juif de pouvoir devenir juif. A cette difficulté s’ajoute une méconnaissance totale du principe même de la « conversion » au judaïsme. En effet, les non-juifs qui se décident à se convertir ont en général une idée fausse du statut du converti dans le judaïsme, mais pis encore, une idée totalement erroné de ce qu’est une conversion en soi.
Ils supposent en toute honnêteté que la conversion au judaïsme est similaire à ce qui existe ailleurs. Et on ne peut pas leur reprocher de se tromper. Apres tout, pour comprendre la nature d’une conversion il faut un minimum d’érudition dans ce domaine, et c’est ce que je me propose d’expliquer en quelque ligne.
Il faut pour comprendre ce statut particulier, avoir le terme original. Un converti se dit « Guer » en hébreu. Ce terme désigne « l’étranger ». Ce mot, dit comme cela en français, prête à confusion et sonne péjoratif. Mais il n’en est rien dans le judaïsme, il n’est pas parcour du combatantpéjoratif à priori.
Pourtant le judaïsme met en garde contre celui qui vient rappeler à un étranger qu’il est « un étranger ». En effet, il n’y a pas plus désagréable que de rappeler le passé à quelqu’un qui précisément fait table rase du passé.
Imaginez la situation d’un homme qui quitte son pays pour des motifs idéologiques et qui part à l’aventure, à la conquête d’une nouvelle culture, d’une nouvelle identité… lui rappeler son ancienne identité est simplement méchant. C’est tout à fait pareille pour le cas d’un homme qui se repent de sa faute, qui a payé sa dette à la société pour cette faute, et qui, dès qu’il rentre chez un ancien ami se fait haranguer par une foule lui rappelant son passé. Si l’homme s’est repenti sincèrement, lui rappeler son passé sera douloureux, et celui qui le fait est porteur d’une faute au regard de Dieu, même s’il ne le fait pas exprès.
Le converti est en réalité un étranger au peuple juif qui décide d’épouser ce peuple. Alors la Thora met en garde et dit, en substance : « Si un homme, un étranger habite parmi vous, il ne faut pas lui rappeler qu’il est un étranger. Mais s’il habite parmi vous, alors il doit appliquer les règles de la collectivité ». Ces règles ce sont les règles et les lois du judaïsme.
C’est là le véritable statut d’un converti, à savoir qu’il ne devient pas réellement juif, mais qu’il acquiert un statut d’étranger au peuple juif. Sauf que les juifs ont un devoir d’intégrer et d’accepter cet étranger comme l’un des leurs, sans distinction des autres juifs et en lui témoignant un respect des plus profonds, notamment en ne lui rappelant pas qu’il est « l’étranger ».
C’est en cela qu’un non-juif devient juif. En fait il reste non-juif mais il est intégré aux juifs, traité comme un juif entier avec le statut d’étranger que la société à le devoir de ne pas mettre en avant pour ne pas le gêner, ou lui donner un sentiment de non appartenance au peuple pour lequel il s’est attaché. Puis, parce qu’il est intégré dans les tribunaux du judaïsme, à la deuxième génération de cet étranger, ses enfants ne seront plus sous le statut « étranger » car ils seront né au sein du peuple, ils seront alors juifs tout simplement.

Parcours concret : Le consistoire de Raris ou de région

icone de l'acipQuelques étapes clefs pour celui qui désire faire parti du peuple juif :
Il faut s’inscrire auprès d’une instance rabbinique. Les instances religieuses du judaïsme français sont regroupées essentiellement au consistoire de Paris et au consistoire de France. Déjà, c’est par elles et vers elles qu’il faut se tourner en France.
Il existe une grande mythologie à ce sujet : il paraitrait que la conversion en France est plus difficile qu’ailleurs. En réalité ce n’est pas le cas. Mais, étrangement, beaucoup de personnes qui n’ont pas envie de devenir juif, de pratiquer le judaïsme comme il se doit, viennent s’inscrire au consistoire pour se faire « convertir ».
Je ne comprends pas l’intérêt d’un non-juif qui veut se convertir sans que sa vie « religieuse » ne change. C’est un vrai mystère. L’institution de la conversion est une institution religieuse. Faire l’impasse sur l’aspect religieux et déclarer vouloir devenir juif « sans religion », dans une institution religieuse, est tout bonnement aberrant et idiot…
Un postulant qui n’est pas animé par une évolution spirituelle et pratique perdra son temps et son argent.
Si la conversion devient difficile pour une personne, la raison est très simple : cette personne ne s’intéresse pas au judaïsme de façon sérieuse. C’est pour cette raison que des gens sont refusés... il n’y a pas d’autre raison que cela, et pour s’en convaincre il suffit de poser la question à de vrais convertis, ceux qui l’ont fait sincèrement.

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